Initiative de réduction de la pauvreté (suite et fin).

L'action

Il faudra mener à bien des expériences pilotes d'appui à la création et au développement de micro et petites entreprises en fédérant les expertises nécessaires dans les diverses disciplines concernées (marketing, gestion, financement, social & juridique etc.), expériences dont la duplication devra bien évidemment être envisagée après bilan.

Lors de l'important forum des collectivités locales africaines, Africités tenu à Nairobi, au Kenya en Septembre 2006, il était rappelé ce qui suit dans le cadre de l'un de ces nombreux ateliers :

« Les Objectifs des Nations Unies de Développement pour le Millénaire ont permis de focaliser le programme mondial de développement sur la pauvreté et le bien-être des populations.

Les pays développés et en voie de développement ont reconnu leurs rôles et responsabilités partagés pour éradiquer la pauvreté dans le monde, et la signature des ODM à New York en l'an 2000 a annoncé l'arrivée d'un nouvel effort mondial pour lutter contre la pauvreté.

Les ODM encouragent les acteurs à penser globalement mais à agir localement, et il va sans dire qu'un engagement élargi des sociétés dans ce processus est essentiel. La réalisation de chaque ODM nécessite une approche de politique spécifique en fonction des besoins et priorités locaux. Ainsi, le principal défi est de développer les institutions et les processus qui permettent de satisfaire les besoins des citoyens ordinaires, y compris les pauvres aux niveaux national et mondial. Le défi le plus important de cette décennie réside dans la mise en oeuvre des Objectifs de Développement pour le Millénaire. Le défi de réalisation de ces objectifs est énorme et il faut des changements profonds aux niveaux national et mondial. Il est important de noter que les plus grands pouvoirs de changement se trouvent dans les milliards de décisions et actions locales prises chaque jour par les autorités locales en Afrique et ailleurs dans le monde. Il faut en conséquence .créer des partenariats à tous les niveaux. En effet, la Campagne des Nations Unies pour le Millénaire reconnaît les objectifs globaux même lorsqu'ils sont adaptés ».

C'est dans cette logique que devraient s'inscrire ces expériences-pilotes à articuler au moins dans un premier temps autour d'une dynamique de développement local avec les acteurs et parties prenantes locaux, étant entendu qu'il ne devrait pas s'agir seulement de contribuer à l'éclosion d'entreprises mais également de nouvelles générations de véritables entrepreneurs dont l'Afrique a fort besoin.

Pour mener à bien de tels projets, d'abord au niveau d'une région ou d'un pays, puis au niveau d'autres pays (de la Zone Ohada ), des fonds sont nécessaires ainsi qu'un certain bénévolat pour :

- « mettre le pied à l'étrier » en attendant l'adoption ou la mise en application de telles ou telles résolutions,

- et montrer des réalisations concrètes qui pourront ensuite être soutenues financièrement à une plus grande échelle. Au lieu de continuer de déverser des fonds pour des projets dont la pérennité n'est pas assurée, les bailleurs de fonds et donateurs divers pourraient peut-être préférer consacrer une partie de ces fonds au financement de mécanismes susceptibles d'aider à réduire le taux de mortalité de ces jeunes entreprises.

Une partie des fonds provenant de la vente des produits de ces sites sera mobilisée pour les activités liées à cette Initiative (13).

Je vous remercie pour votre attention si vous avez lu cet article relatif à l'Initiative de réduction de la pauvreté en Afrique jusqu'au bout.

Me Evelyne MANDESSI BELL

Vous souhaitez me contacter en rapport avec cette Initiative (apporter votre contribution de quelque nature que ce soit, échanges d'expériences etc.) ? Ecrivez-nous à l'adresse électronique apparaissant au bas de la page lorsque la souris de votre ordinateur est placée ici.



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(13) pourcentage entre 10 et 25%.